La qualité migratoire d’indépendant s’adresse aux citoyens étrangers entrant au Pérou dans l’objectif de mener des opérations d’investissement ou d’exercer leur profession comme travailleurs indépendants. L’État péruvien accorde le visa d’investisseur aux personnes souhaitant intégrer une entreprise ou investir dans le capital d’une entreprise au Pérou. Les candidats au visa devront prouver une participation dans une société d’au moins 500 000 soles  ( environ 135 000 € )  ainsi que signer une lettre d’engagement pour créer au moins cinq (5) emplois l’année suivante.

La qualité migratoire d’un immigrant est dirigée aux citoyens étrangers entrant au Pérou avec l’intention d’y résider ou d’y poursuivre leurs activités professionnelles de manière permanente. L’État péruvien accorde le visa d’immigrant aux citoyens étrangers ayant résidé légalement au Pérou pendant au moins deux (2) ans, et fournissant la preuve de revenus annuels d’au moins 41 500 soles ( environ 11 200 € ).

Nota bene : la durée de deux (2) ans suppose que les personnes n’aient pas quitté le Pérou pendant plus de trois (3) mois consécutifs ou plus de six (6) mois au total, par an.

Il existe deux moyens d’obtenir la nationalité péruvienne : se marier avec un citoyen péruvien et rester sur le territoire péruvien pendant au moins deux (2) ans ; ou bien en y résidant légalement pendant la même durée. Les personnes optant pour la seconde option – résider au Pérou légalement – devront fournir la preuve de revenus annuels d’au moins 41 500 soles ( environ 11 200 €) et passer un examen écrit.

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Si votre absence excède cent quatre-vingt-trois (183) jours calendaires, consécutifs, dans une période de douze (12) mois, vous perdrez votre qualité migratoire sauf si vous avez fait une demande particulière vous permettant de rester en dehors du pays pour cette durée.

Malheureusement, la source de revenus requise pour obtenir un visa de retraite doit être permanente. Cela signifie qu’elle ne peut être sujette à des variations ou aux conditions du marché. En conséquence, la Surintendance Nationale des Migrations (Superintendencia Nacional de Migraciones) a établi que seule une pension de retraite pouvait être considérée comme source de revenus permanente, et n’acceptera en aucun cas une source de revenus d’une autre nature.